C’est la tête remplie de connaissances, le cœur boosté par l’énergie et la motivation, le tout saupoudré de paillettes de bienveillance (la vraie) que je quitte cette nouvelle édition de Paris Web.
Ca tombe bien, vu que j’ai lancé mon entreprise en solo, So accessible, c’est pile l’énergie qu’il me fallait après l’été un peu difficile que j’ai passé. J’ai fait le plein de conseils, d’énergie, de contacts et de câlins.
Je ne dis pas ça pour flatter, c’est vraiment ce que je pense. Connaissant les rouages de l’intérieur, je sais que parfois ça peut se faire dans la douleur, dans la difficulté durant l’année préparatoire. L’équipe a relevé le défi haut la main. Vraiment, je suis épatée à chaque fin d’édition. L’accessibilité est présente avec la vélotypie et la LSF.
Ces deux derniers jours, j’ai pris plaisir à retrouver le staff mais aussi les oratrices et orateurs ainsi que le public (avec un petit regret de ne pas avoir pu chiller avec le staff à la toute fin de l’édition, mais c’est comme ça).
Commencer l’édition avec la conférence de Magali Milbergue – « Mots à maux – comment le langage reflète et entretient les parties les plus toxiques de notre industrie », toujours aussi pointue et pertinente dans ses propos. Ce que j’apprécie le plus, la pédagogie et la manière de démontrer les situations et la maitrise des mots.
Orejime, un projet open-source et accessible = compte de fée ou drama project ?! – Simon Bonaventure nous a raconté l’histoire de ce projet mais il m’a surtout appris une chose : comment prononcer ce nom de produit que je n’arrivais pas à prononcer, dont je connais ce petit secret : il ne fait pas maigrir ! Cependant, produit efficace qui fait le job et que je continue à recommander aux équipes que je peux accompagner dans mon quotidien de consultante experte accessibilité.
Défendre et industrialiser l’accessibilité en tant qu’UX designer de Tamara Sredojevic et Nora Goerne, avec cette conférence, mes convictions se sont confirmées, il faut être pédagogue, répéter, insister, pour arriver à faire industrialiser l’accessibilité. L’accompagnement des équipes et la formation est la clé de cette industrialisation.
Accessibilité : l’IA pour faire pousser mes tomates inclusives de Sébastien Delorme. J’attends toujours de voir les tomates rouges à l’écran … mais ce ne sera pas pour cette fois-ci. Nous avons eu droit à la visite de Lucy, petit chien animé par une IA. Cependant, la conférence était très claire et pédagogue notamment en ce qui concerne la communication sur la déclaration de conformité.
Penser l’accessibilité numérique avec les handicaps cognitifs par Lison Fanuel, une conférence de partage de connaissances. Levée des mystères sur le handicap cognitif, le brouillard est moins épais après.
Be a Dolphin not a Shark : Using cooperation over conflict to advance digital accessibility de Lainey Feingold. Une des rares conférences où il y a eu autant de pédagogie et de l’émotion. Lainey est une personne engagée dans le droit des personnes handicapées. Elle nous a dit que l’accessibilité était merveilleuse, délicieuse et difficile. Ca m’a beaucoup inspirée. Beaucoup. Sa ténacité m’a confirmé que l’accessibilité est comme une course de fond. Je retiens : « Be a dolphin ».
La Double Authentification : de quoi parle-t-on ? d’Agnès Haasser. L’unique conférence de Paris Web où on commence par la conclusion, mais aussi où on parle du mur du son. L’exercice sur cette conférence sur un sujet aussi important concernant nos données personnelles, faire passer l’information avec pédagogie, humour avec une voix qui te fascine. Cette conférence est très pertinente mais elle m’a donné surtout des idées quant à l’accessibilité mais aussi avec le public senior.
Au-delà du RGAA : penser réellement aux usagers de lecteurs d’écran d’Emmanuel Pelletier, une conférence simple et efficace pour ceux qui connaissent pas les lecteurs d’écran, avec une animation saupoudrée d’humour (sans oublier les stickers à paillettes avec un canard).
Paris Web est la conférence incontournable où tu peux retrouver des personnes par surprise, celles qui disent qu’elles ne viendront pas mais qu’elles sont là, mais aussi rencontrer en vrai celles que tu as connues en ligne par le biais des réseaux sociaux.
Le froid peut arriver, je suis reboostée par toute cette énergie et les idées que m’a inspiré l’association Paris Web.
Merci encore pour cette belle édition 2024.
À l’an prochain sans faute. #ShareTheLove